À propos

Moi et la cuisine…

Je n’ai commencé à cuisiner que vers la fin de mon secondaire. Et encore, c’était des omelettes et des salades. J’ai eu la chance d’avoir une mère qui s’occupait de préparer mes lunchs pour l’école et les soupers pour toute la famille. J’appréciais cuisiner, mais je n’avais simplement pas besoin de le faire. D’ailleurs, toute jeune, je feuilletais inlassablement le fameux livre de recette Qu’est-ce qu’on mange? avec ma grande soeur. Et au début du secondaire, un de mes passe-temps préférés était d’écouter de vieux épisodes de Qu’est-ce qui mijote sur Internet pour apprendre à faire des gâteaux .

Les choses devaient changer lorsque j’ai déménagé à Québec pour poursuivre mes études universitaires au Baccalauréat en nutrition. Après une année en Éducation préscolaire et enseignement primaire dans ma ville natale, je ne me sentais pas à ma place. Aider les autres à avoir une meilleure santé à travers la nourriture, ça me parlait beaucoup plus.

Bref, je suis partie vivre dans mon petit 1 1/2, un cartable de recettes de base sous le bras et le nouveau numéro du magazine de Ricardo – cadeau de maman – dans mes valises. Car ma mère, elle aime Ricardo. Et je riais bien d’elle! Jusqu’à ce que je fus saturée de cuisiner des sautés de tofu, du poisson blanc-sauce tomate et que j’eu fini la batch de pâtés au thon de ma mère dans mon congélateur. J’avais envie de quelque chose d’un peu différent, mais simple. Je me suis donc dirigée sur le site de Ricardo, et suis tombée sur une recette de Poulet et légumes au cari 30 minutes. Ça semblait bon. Sauf que ça utilisait la cuisson à broil. Ma mère m’avait transmise sa peur. J’imaginais déjà mon poulet prendre en feu… suivi de mon appartement… Autre problème, je devais manipuler du poulet cru. Et si broil le cuisait mal et que je m’intoxiquais à la Salmonelle? Ah! Et puis tant pis, me suis-je dit. Si Ricardo dit Préchauffer le four à broil, et bien cuisson à broil il y aura.

Après une visite éclair à l’épicerie et la préparation de la recette sans accrocs, le minuteur du four sonna. Je sortis le plat du four… ça sentais bon, ça avais l’air délicieux, la couleur du poulet annonçait une cuisson adéquate et… mon détecteur de fumée était resté silencieux. Je préparai mon assiette, pris une première bouchée… Et wow, c’était bon… très bon, même! Pas comme sur la photo de Ricardo, mais pas loin! J’avais été capable de faire ça!!! Alors j’étais capable de réussir n’importe quelle recette.

…ET MAINTENANT

Pourquoi je vous raconte ceci? Pour vous montrer que cuisiner, ça s’apprend et ça se développe. C’est bien démontré: ceux qui cuisinent plus tendent à être plus en santé et à avoir de meilleures habitudes de vie. C’est assez logique, puisque cuisiner vous donne l’opportunité de contrôler la qualité des aliments et leurs quantités. Adieu termes illisibles sur une liste d’ingrédients de repas pré-préparés! Cuisiner le plus près possible de l’aliment de base, c’est donner un gros coup de pouce à sa santé. En tant que nutritionniste, j’aime beaucoup mieux donner des conseils pour prévenir la maladie que de devoir établir des plans alimentaires pour la guérir… 

Le but de ce blogue est de vous informer sur la saine alimentation et de vous fournir des recettes inspirantes pour vous aider à mieux manger et à en comprendre l’importance. J’espère que ce sera le cas.

 

Bonne lecture et bonne cuisine!

Michèle Rousseau

Quelques photos de mes archives…

La fameuse recette de Poulet au cari en 30 minutes. J’avais fièrement envoyé la photo à mes parents.

Avec la pratique, je suis devenue de plus en plus à l’aise en cuisine.

J’étais tellement contente d’avoir réussi à faire une belle pâte à pizza bien gonflée!