Réfléchissez. Quand vous dites être « accro au sucre », est-ce vraiment le sucre, le problème? Au cours de mes recherches, je suis tombée sur un article de scientifiques (référence 4), qui ont interrogé 1500 jeunes adultes sur leurs sensations d’addiction à la nourriture. Pour ce faire, ils ont répondu au Yale Food Adiction Scale (YFAS), un questionnaire qui permet de qualifier les symptômes d’«addiction » à la nourriture en se basant sur les critères dérivés de ceux utilisés pour les substances et les drogues. Sachez que vous ne seriez pas seul : 95% des participants rapportaient avoir vécu, dans la dernière année, au moins un épisode de «dépendance» à un aliment. Le symptôme le plus fréquent? Ressentir un désir persistant pour un aliment, sans succès de s’y soustraire ou de contrôler ce comportement (persistent desire or repeated unsuccessful attempt to quit), vécu par 94% des répondants. Par la suite, les participants devaient identifier avec quel type d’aliment ce symptôme était survenu. Étonnamment, les aliment « sucrés » (par exemple les bonbons, les fruits séchés ou les boissons sucrées), n’étaient en cause que chez 5% de ces individus. C’est plutôt aux aliments « salés riches en gras » (tels que les chips, la viande et le fromage), et ceux « plus ou moins sucrés riches en gras » (comme les gâteaux et le chocolat), que la majorité des répondants ont associé ce symptôme. De plus, les aliments de ces deux catégories étaient pointés du doigt par les individus ayant rapporté vivre des épisodes de « sevrage » suivant leur consommation. Mais si ce n’est pas le sucre le coupable, alors… c’est qui?
Excellent article , interessant